Le petit grenier, Petites histoires de coccinelles

L’abondance conviviale, ici, c’est tous les jours !

Thimothee Parrique interviewé dans la newsletter de Novethic sur la prospérité sans croissance

J’ai souvent des discussions intérieures sur la manière de mener mon activité d’indépendante conformément à mes valeurs de transition écologique, de décroissance, de solidarité.

Et c’est très compliqué, et c’est sans fin, et je n’ai pas de réponse.

Comment ‘’gagner ma vie’’ en vendant des objets, certes durables, équitables, naturels et tout et tout, alors que j’estime que nous devrions tous avoir moins d’objets ?

Comment attirer suffisamment de monde dans mes ateliers conviviaux, écolos, visant l’autonomie et la créativité sans 1) dépenser des fortunes en marketing, 2) avoir des prix rendant la chose inaccessible à la majorité, 3) faire des trucs qui ne me ressemblent pas ?

Je suis tellement reconnaissante à toutes mes clientes et mes quelques clients de me permettre de croire que c’est possible, de me faire rire, de faire de Coccinelles et compagnie un lieu chaleureux et plein de sens.
Vous n’imaginez pas le nombre de clientes qui sont devenues des copines et même des amies. C’est fou <3 <3.
C’est bien plus fort que ce que j’avais imaginé. Et je ne crois pas que je pourrais dire ça si j’étais decathlon, ikéa ou amazon ha ha.

La Laine des coccinelles et Coccinelles et compagnie participent à changer le monde, un peu, un peu à la fois, un peu chaque fois que quelqu’un franchit la porte.
Les objets que je vends racontent chacun toute une histoire. L’histoire des personnes, des lieux, des matières, des savoir-faire, de rencontres qui ont permis à cet objet d’exister.
Les moments que je propose à l’atelier sont simples et vivants.

Et je sais combien tout ça est indispensable.

Mais comment faire pour ‘’gagner de l’argent’’ avec tout ça ?
Ou bien, comment faire du troc avec mon fournisseur d’électricité, la pompe à essence, l’épicerie ou mon assureur 🙂 🙂 ?
Ou bien comment diminuer (encore) mes besoins matériels ?

Comment proposer des objets/activités à des prix accessibles (et ça veut dire quoi, accessible ?) en respectant tout ceux qui ont participé à la production ?

Bon, ceux qui me connaissent savent que ces questions ne sont pas neuves du tout. Mais elles ont été ravivées ce soir par la lecture de cet article dans la newsletter de Novethic (souvent très intéressante).
On y parle d’abondance conviviale et de prospérité sans croissance. Et j’aime ça.

Reste à le faire, au quotidien, avec vous.
Et ça c’est chouette.

Et c’est très compliqué, et c’est sans fin, et je n’ai pas de réponse.

Comment ‘’gagner ma vie’’ en vendant des objets, certes durables, équitables, naturels et tout et tout, alors que j’estime que nous devrions tous avoir moins d’objets ?

Comment attirer suffisamment de monde dans mes ateliers conviviaux, écolos, visant l’autonomie et la créativité sans 1) dépenser des fortunes en marketing, 2) avoir des prix rendant la chose inaccessible à la majorité, 3) faire des trucs qui ne me ressemblent pas ?

Je suis tellement reconnaissante à toutes mes clientes et mes quelques clients de me permettre de croire que c’est possible, de me faire rire, de faire de Coccinelles et compagnie un lieu chaleureux et plein de sens.
Vous n’imaginez pas le nombre de clientes qui sont devenues des copines et même des amies. C’est fou <3 <3.
C’est bien plus fort que ce que j’avais imaginé. Et je ne crois pas que je pourrais dire ça si j’étais decathlon, ikéa ou amazon ha ha.

La Laine des coccinelles et Coccinelles et compagnie participent à changer le monde, un peu, un peu à la fois, un peu chaque fois que quelqu’un franchit la porte.
Les objets que je vends racontent chacun toute une histoire. L’histoire des personnes, des lieux, des matières, des savoir-faire, de rencontres qui ont permis à cet objet d’exister.
Les moments que je propose à l’atelier sont simples et vivants.

Et je sais combien tout ça est indispensable.

Mais comment faire pour ‘’gagner de l’argent’’ avec tout ça ?
Ou bien, comment faire du troc avec mon fournisseur d’électricité, la pompe à essence, l’épicerie ou mon assureur 🙂 🙂 ?
Ou bien comment diminuer (encore) mes besoins matériels ?

Comment proposer des objets/activités à des prix accessibles (et ça veut dire quoi, accessible ?) en respectant tout ceux qui ont participé à la production ?

Bon, ceux qui me connaissent savent que ces questions ne sont pas neuves du tout. Mais elles ont été ravivées ce soir par la lecture de cet article dans la newsletter de Novethic (souvent très intéressante).
On y parle d’abondance conviviale et de prospérité sans croissance. Et j’aime ça.

Reste à le faire, au quotidien, avec vous.
Et ça c’est chouette.

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